« Je vous jure, mais comme ça, l'anguille ! »

Je n'ai pas trouvé grand-chose sur le festival Tours-Métrages qui se déroulait il y a deux semaines, et dont Alexandre Astier était le président.

Heureusement, au Royaume de Kaamelott, on veille ! Et ils ont trouvé une interview d'Alexandre par le quotidien régional La nouvelle république, faite avant le festival. Extraits :

Qu'est ce qui vous a convaincu de devenir le président de ce tout jeune festival de courts-métrages ?
En fait, je ne me suis pas trop posé la question de si j'acceptais ou pas. Quand on vous propose d'être président d'un jury, c'est que les gens veulent que vous mettiez un peu votre patte dans le jugement au-delà du côté un peu people. Une présidence de jury ne se refuse pas trop.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes réalisateurs en compétitions qui essaient de percer ?
Dans ce métier je ne crois pas aux bons élèves, je ne crois pas aux gens qui font ce qu'on leur demande, notamment quand c'est instigué par une chaîne de télévision ou un producteur de cinéma. Quand on invente des choses, qu'on est créatif, on ne peut pas suivre une commande. Raconter des histoires est un des plus beaux métiers du monde qui s'exerce avec impolitesse. Ce que vous avez à raconter il faut le raconter coûte que coûte, il faut le raconter comme vous avez envie de le raconter. Il faut se battre, être en conflit, être un mauvais élève, faire ce qu'on a dans le ventre.

Où en sont vos projets personnels ?
Là, je viens de finir la saison 6 de Kaamelott. Comme ce sera la dernière, on a fait les choses en grand en allant tourner à Cinecitta. Mais on va me retrouver dans une chose que je fabrique de A à Z au cinéma dans un projet qui n'est pas Kaamelott.

Nouvelle confirmation, donc, que Kaamelott ne sera pas le premier film d'Alexandre Astier. Vous pouvez lire l'intégralité de l'interview sur le site de La nouvelle république.

D'autres photos d'Alexandre Astier et du festival vu par l'oeil d'A2line tagada sur son blog.