Josée Drevon est la mère du Roi Arthur dans Kaamelott. Suite à un pacte conclu entre la Burgondie et Tintagel, elle a répondu à une interview menée par les membres du forum Forenpom. En voici quelques extraits :

Quel est votre parcours? Comment en êtes vous venue à la comédie?
Le parcours : Fac de lettres et je pars à Beaune pour des raisons familiales. Là, il y a un Centre Dramatique National. Je participe aux ateliers... Et depuis, je suis dans le Théâtre.
La vie crée des rencontres. Pour moi, elle organise une rencontre avec un Astier, puis d'autres Astier. Je mets au monde, pour ma plus grande joie un Astier. Simon ! Les Astier sont des créateurs, et nous nous reconnaissons professionnellement. Donc, nous travaillons ensemble. Je continue aussi le théâtre.

Avez-vous des projets dans les temps à venir?
Je fais un spectacle "Croisements" avec Pearl Manifold au Festival des caves de Besançon). Après je joue dans un des spectacles du même festival organisé par la compagnie Mala Noche.
Après : "La nuit des camisards", pièce de Lionnel Astier à Saint Jean du Gard dans les Cévennes1. Après : " La Cerisaie " et puis d'autres choses plus tard... Mais c’est pour vous dire et... Télévision. Mais... à suivre... à voir. Connaissez-vous « Vous les femmes » de Judith Siboni et Olivia Côte ? Elles sont Super. A suivre...
Et Héro Corp...
Et... A voir.

Dans Héro Corp., Mégan, la maman de Jennifer cuisine des trucs... avec tout ce qu'elle trouve dans son jardin. Est-ce quelque chose dont Simon s'est inspiré ?
Pour ce qui est de la cuisine de Mégane... Simon Astier a du mal avec le Biobioletoutbio. Il éviterait même. Mais j'espère qu'un jour... parce que moi... j'aime bien !

Un petit mot sur Simon ? Alexandre ?
J'ai de la chance : j'aime mon fils Simon et la personne qu'il est depuis toujours me plait énormément. Je l'admire beaucoup. J'aime le voir se développer, travailler, rire avec ses complices, ses amis. J’aime quand il vient chez moi. J'ai de la chance de travailler avec et pour lui. Le plateau est très agréable sous sa direction. De plus ils sont tous très jeunes. Une bonne ambiance, beaucoup de talent et de concentration personnelle. C'est comme ça. Je n'exagère rien.
J'ai connu Alexandre petit. Lui aussi je l'ai vu grandir et se développer. Cela aussi c'est fort et admirable. Son parcours se dessine merveilleusement au début de la maturité.
Quand ils étaient petits, leur père les a élevés dans les écritures cinématographiques des comédies d'alors (Audiard par exemple). Ils sont tombés dedans. Ils ont dix ans d'écart, presqu'une génération car ça va vite maintenant. Alexandre a commencé le métier le premier bien sûr. Ils riaient beaucoup ensemble ; écrivaient des chansons sur la famille, tournaient des petits films avec leurs parents. Qu'ils étaient drôles. On a beaucoup ri.
Moi j'emmenais Simon au théâtre et il voyait ce que faisaient ses parents.
A l'âge du choix... Simon avait toute sa famille dans le spectacle !

1 Une note y est consacrée sur le blog.