Astier and Co

Ces dernières semaines, les interviews menées par les fans se sont multipliées. Voilà de la lecture en cas de dimanche pluvieux :

Pour être complet, commençons par deux interviews qui avaient fait l'objet d'un article ici même : Carmélide.net avait interrogé Emmanuel Meirieu (Appius Manilius), tandis qu'On en a gros avait recueilli les impressions de Marion Creusvaux (Julia).

Quelques jours plus tard, cette dernière était la deuxième invitée de Carmélide.net.

Puis, tandis que l'Esprit Kaamelott recevait les propos du Suisse Carlo Brandt (Méléagant), les Burgondes de Forenpom interrogeaient le Belge Steven Dupré (qui dessine les BD).

Et les Burgondes ont enchainé les interviews, puisque après Steven Dupré, ils ont questionné à leur tour Emmanuel Meirieu mais aussi le tavernier Alain Chapuis.

Enfin, tandis qu'On en a gros s'intéressait au nouveau venu Jonathan Chiche (Papinius), Carmélide.net revenait vers son roi dans une interview de Lionnel Astier (Léodagan).

Alexandre Astier assure actuellement la promo de tous les produits Kaamelott qui sortent ces jours-ci. Il écume les radios, mais aussi les télés (il sera chez Michel Field le 7 décembre, l'émission est déjà enregistrée).

Hier matin, il était dans la matinale de RFM. Quelques courts extraits sont à retrouver sur leur blog. Il est aussi passé dire bonjour à son ami Bruno Guillon sur Virgin Radio, et vous pouvez l'entendre sur la page podcasts du 24 novembre sur leur site.

Hier soir, c'était au tour du Mouv' de recevoir l'auteur pour une interview intéressante, mais que je ne trouve pas sur Internet. Comme j'étais derrière le poste, j'ai noté quelques déclarations d'Alexandre Astier, notamment à propos de M. Karlsson : « Je l'ai réécrit depuis pour quelqu'un d'autre, pour une femme ; j'ai transformé le rôle. Cette personne est en train de le lire. » Et en outre, il confirme l'information : « Je suis en train d'achever une autre écriture de long-métrage, qui est lui un long-métrage d'époque. »

Ce matin, Alexandre Astier était sur Ouï FM. On peut retrouver son interview dans les podcasts de la station. À propos des films Kaamelott, d'après l'auteur, ils ne dureront pas moins de 2h30 ! En plus de cela, il annonce sous la torture que c'est à Isabelle Adjani qu'il a envoyé le scénario de Mme Karlsson !

Enfin, Alexandre était ce midi chez les « grandes gueules » de RMC. Une interview longue et très intéressante qui se réécoute sur cette page.

Merci à cjs, bibicocci, Lou et saku de Carmélide pour la veille radiophonique !

Lors de la Nuit Kaamelott, Alain Carrazé a interviewé Alexandre Astier sur divers sujets. Mais dans son montage final, il avait retiré la partie suivante de l'interview : les deux hommes s'entretiennent à propos de Goldorak, mythe d'enfance d'Alexandre Astier, et le réalisateur dévoile son fantasme de faire revivre Goldorak. La vidéo n'a pas été jetée, mais envoyée à des specialistes, qui la partagent :

Le forum de Carmélide a décroché une interview d'Emmanuel Meirieu, Appius Manilius dans la dernière saison de Kaamelott. Dans son intégralité, on apprend comment il en est venu à travailler sur la série, le plaisir qu'il y a pris, et ce qu'il aime dans Kaamelott et en dehors. Extrait :

C'était votre envie ou une proposition d'Alexandre Astier de jouer dans la série ?
J'en crevais d'envie en silence. Alexandre me l'a proposé. C'était en octobre 2007. Le Livre V était achevé. Nous discutions de la saison 6. Jean-Christophe Hembert (qui joue le rôle de Karadoc, et est directeur artistique de la série), Marc Stanimirovic (producteur exécutif de la série), Alexandre Astier et moi. Nous cherchions qui pouvait jouer le rôle de Mani (il ne s'appelait pas encore comme ça). Comment Alexandre Astier imaginait ce personnage... Alexandre nous parlait du tandem des « Valseuses ». Rien n'était encore écrit. Après 20 ou 30 minutes, il a relevé les yeux vers moi et a dit « C'est lui. Putain c'est Manu. Ça c'est cohérent. » Je lui ai dit que j'attaquais la préparation physique. Que je serais prêt s'il avait besoin de moi le premier jour du tournage. Nous n'en avons plus reparlé pendant peut-être 5 ou 6 mois. Il continuait à réfléchir. À voir des acteurs. À évoquer d'autres noms pour ce rôle. Des acteurs qui me fascinaient. Il continuait à écrire. Je préparais le tournage avec les décorateurs, la costumière. Je dessinais la villa, j'imaginais la caserne... Nous sommes partis tous les 4 en repérage à Cinecitta. Je faisais 4 séances de musculation par semaine. J'ai pris 8 kilos. Et je rêvais sur ce rôle. Nous ne parlions pas du personnage, même lorsque nous étions tous les 2. Je ne lui ai pas reposé la question. Un soir dans une brasserie parisienne, quelques semaines avant le premier clap, la discussion a repris... des noms sortent... Et Alexandre dit « Nan mais les gars, c'est bien parti pour que ce soit Meirieu... » Je ne sais plus vraiment quand il a pris la décision définitive. Peut-être après le premier jour de tournage... sur la plage de Bretagne.

C'est transmis par le coloriste des BD Kaamelott Benoit Bekaert : Alexandre Astier et Steven Dupré sont interrogés pour le magazine maison de leur éditeur Casterman. Voici des extraits de l'interview, que vous pouvez lire en intégralité page 11 de la version PDF du magazine :

Vous vous attachez désormais à deux héros, ou plutôt deux anti-héros : Karadoc et surtout ici Perceval…
A. A. : Effectivement, c'est une chose qui n'était pas forcément volontaire au début de la série dessinée, mais je dois admettre que je m'y fais et que ça me plaît de plus en plus : Kaamelott en bande dessinée, c'est surtout une suite d'aventures pour Perceval et Karadoc. Ici, ils sont plus qu'un contrepoint à Arthur ou aux autres chevaliers plus clas- siques. Ils sont au centre des conflits.

Aujourd’hui, quel est votre sentiment sur le devenir de la série dans sa version bande dessinée ?
A. A. : Je souhaite du fond du cœur — et je ne plaisante pas — qu'elle dure jusqu'à ce que Steven ou moi quittions ce monde. Promis, Steven, je vais tâcher de partir le premier !