Astier and Co

Hier, sur la plage des Kaolins à Ploemeur commençait le tournage de la sixième saison de Kaamelott. Un journaliste du quotidien breton Le Télégramme a fait le déplacement. A la sortie, une interview de Jean-Christophe Hembert, et un article sur les coulisses du tournage.

Et l'ambiance est au secret : bien que le plateau soit ouvert au public, les photos y sont interdites. Il y a un photographe officiel, et lui-même est surveillé ! Jean-Christophe Hembert, directeur artistique de la série, l'explique : « Nous sommes très pointilleux à ce sujet. Dans la nouvelle saison, beaucoup de personnages seront rajeunis, dont Arthur ou celui que je joue... Et nous souhaitons en réserver la primeur à nos fans. Une seule photo volée et, aujourd’hui, avec Internet, on est vite dépassé ». Preuve de la grande discrétion dont il font part, voici la photo du photographe officiel qu'a publié le journal : on n'y voit simplement rien !

A propos de la série elle-même, on filmait ce jour l'arrivée du jeune Arthur en Bretagne, revenant de Rome sur frêle esquif. 50 membres de l'équipe et 45 figurants étaient sur la plage. parmi eux, Jackie Berroyer, ce qui tendrait à confirmer les informations publiées ici hier.

Dans l'interview que Jean-Christophe Hembert accorde au quotidien, il y raconte l'intrigue du Livre VI (on y verra la genèse de Kaamelott), et livre des infos sur le découpage de la série :

La saison qui commence a-t-elle d’autres spécificités ?
Oui. Nous passons de sept épisodes de cinquante minutes lors de la saison 5 à neuf de quarante minutes chacun pour la prochaine. Cela change pas mal de choses au niveau de l’organisation du tournage.

Retrouvez plein de nouvelles photos du Livre VI de Kaamelott sur Astier et compagnie !

La fiche Allociné du film LOL s'agrandit d'une interview vidéo. Le site est allé sur le tournage du film rencontrer la réalisatrice Lisa Azuelos, et les acteurs : Sophie Marceau, Christa Theret et Alexandre Astier :

Info lue sur le skyblog de kaamelottfan63

À noter : pour les dates de représentations de 2009, consultez cette note.

Lionnel Astier a écrit pour le metteur en scène Gilbert Rouvière le texte de La nuit des camisards. Dans ce spectacle, une vingtaine de comédiens refont la guerre des Cévennes du début du XVIIIè siècle, à l'aube de l'éxecution de l'abbé du Chaila.

Ce spectacle est écrit par un homme originaire des Cévennes, et destiné à être joué en plein air, dans les "déserts" cévénols des camisards. Pour accéder à la clairière où se jouera l'Histoire, le public devra d'abord marcher sur plusieurs centaines de mètres. Il s'assiéra ensuite à même le sol, comme lors des réunions des camisards. Basé sur des faits historiques, le spectacle assume son statut de fiction, privilégiant l'émotion à la reconstitution, comme le montre cette interview de Lionnel Astier par le Midi Libre :

Êtes-vous protestant et en quoi la guerre des Camisards a-t-elle marqué votre histoire ?
Je suis baptisé. Pas pratiquant. La moitié de ma famille était catholique, l'autre protestante. Je m'y suis intéressé étant jeune. C'est peut-être en m'intéressant à cette guerre faite par les gens de mon pays, dans une géographie que je connais, que j'ai pu comprendre d'autres guerres dans le monde, même si chacune est unique.

La question de la liberté de conscience vous travaille-t-elle ?
Elle est importante dans notre monde. Je travaille par exemple sur la piraterie. Dans les Caraïbes, parmi les flibustiers, il y avait des protestants. Il y avait un côté libertaire. Sur l'île de la Tortue, au XVIIe siècle, on a instauré la liberté de culte. La liberté de conscience est une bonne révolte. Il n'y a pas de bonne guerre, mais de bonnes colères.

Vous osez le pari de mêler histoire et fiction. Comment avez-vous travaillé ?
La fiction est mon métier. Je crois en sa vertu. C'est souvent elle qui m'a expliqué la vie. Je n'ai pas fait un travail d'historien ou d'archéologue. J'ai essayé de m'imprégner de sensations. J'ai surtout ressenti cette espèce de peur avant de plonger dans la guerre. Même si on les dit inspirés, il fallait que ces paysans y aillent ! A la base, il y a aussi une commande de Gilbert Rouvière pour le plein air. Cela induit des choses. On est dans la montagne. J'ai voulu qu'il n'y ait que des gens que l'on peut rencontrer en Cévennes, 48 heures avant la mort de l'abbé du Chaila. J'ai gardé ce personnage important, extraordinairement convaincu de son devoir, très coupable parce qu'il a échoué. Ce qui m'a intéressé, c'est raconter ce que ne disent pas les historiens. Quitte à trahir, autant tomber dans la fiction. J'ai essayé de faire un enfant à l'histoire : un objet artistique.

Qui est Bastide, personnage discret mais central, qui laisse entendre que la raison pousse vers l'athéisme ?
Il est totalement imaginaire. Il porte ma voix. Il a de la modernité. Je l'ai rendu absent : il est parti depuis la Révocation. Il n'est pas à la même température. La vie l'a tellement cassé, avec les galères, le fait d'avoir cru femme et fille mortes toutes deux... C'est un homme qui est dans le doute. J'ai trouvé important de mettre dans cette poudrière quelqu'un qui se posait des questions sur l'existence de Dieu et sur la guerre.

Le spectacle tournera cet été dans les Cévennes, à partir du 7 juillet, et devrait être repris les 2 étés suivants. Parmi les comédiens, Lionnel Astier lui-même, mais aussi sa femme Josée Drevon (Ygerne dans Kaamelott), et son fils Simon Astier ! On est comme ça chez les Astier, on joue en famille !

A lire, l'article du Midi Libre présentant le spectacle, ainsi que les pages consacrées au spectacle sur le site du Zinc théâtre. Et pour réviser son Histoire, un bref résumé de cette révolte populaire.

Mise à jour : les dates et la distribution du spectacle.

Dans Kaamelott, Etienne Fague joue le rôle de Lionel de Gaunes, le frère de Bohort. Les membres du forum Kaamelottite ont osé approcher sa tourelle de garde et lui décrocher une interview à lire sur place. Ce genre d'interview permet d'en savoir plus sur des comédiens dont on entend très peu parler... On y découvre ainsi ce qu'ils font en dehors de Kaamelott...

Etienne Fague est donc membre de la compagnie de théâtre de rue et musical Jo Bithume. Il tourne dans la France et le monde avec cette compagnie, avec 2 spectacles, dont le premier s'intitule sobrement La fanfare Jo Bithume, un spectacle de rue musical qui dure 3 heures, et qui est présenté ainsi :

La Fanfare Jo Bithume se situe entre l'harmonie municipale, l'orchestre philharmonique et le Jazz Band. C'est un orchestre en noir et blanc haut en couleur, avec un vrai chef d'orchestre comme on voit dans les concerts, à la télé... C'est aussi l'orchestre municipal, descendu dans la rue, à la rencontre de son public, qui se raconte avec ses querelles de clochers et ses petits problèmes de caractère éternellement humains et inhumains !
La Fanfare Jo Bithume c'est aussi des musiciens "qui jouent" et qui se paient le luxe d'un répertoire éclectique enchainant Haendel et Hendrix, Gainsbourg et Puccini, Ravel et Nino Ferrer, Nino Rota et les Beatles ! Des comédiens qui se mettent sur leur trente et un pour vous présenter la "clique de notre enfance" et leurs "rêves d'artistes".

Le deuxième spectacle auquel participe Etienne Fague se nomme Les tournées Moulinet, un orchestre théatral "à voir pour bien entendre" :

Ça commence comme un soir de concert habituel. Le grand orchestre des Tournées Moulinet, avec son chef et ses 18 musiciens s'est installé dans le théâtre.
Mais ce soir, tout va changer...
Cette petite communauté, humanité en miniature, "mouline" depuis longtemps.
Trop longtemps, peut-être...
Jusqu'à s'enfermer dans la routine surement...
Un spectacle mis en scène pour la salle qui se termine dans la rue.
Une histoire d'orchestre pleine d'humour et de dérision... Un chef, des musiciens, un petit quotidien qui s'étire et se brise, virant au cauchemar pour parvenir à la poésie et à la fantaisie.

Enfin, dès le 9 mai, et jusqu'au 8 juin, Etienne Fague interprètera le Roi Créon dans la pièce Médée de Sénèque, adatée par Florence Dupont et mise en scène par Zakariya Gouram. Tout ceci se déroulera au théâtre Nanterre-Amandiers, à... Nanterre.

L'histoire de Médée : À la recherche de la Toison d’Or, Jason accoste en Colchide où il rencontre Médée, la fille du roi Aétès. Médée tombe follement amoureuse de Jason et l’aide à s’emparer de la Toison d’Or avant de s’enfuir avec lui. Dès lors, une longue cavale sanglante, au cours de laquelle naîtront leurs deux enfants, les entraîne de meurtres en exils à travers les différents royaumes grecs, pour s’achever dans celui de Corinthe, où le roi Créon leur accorde l’asile.

Le beau site de la Compagnie Jo Bithume vous propose de découvrir tous ses spectacles et leurs dates de tournée.
Et les informations sur Médée sont sur le site du théâtre Nanterre-Amandiers.

Virginie Efira est interrogée dans le magazine Télé 2 semaines sorti aujourd'hui. Elle y fait part entre autres de ses envies de jouer, notamment dans Off Prime. Alors que la première n'a même pas été diffusée jusqu'au bout, elle se voit déjà dans une troisième saison :

Télé 2 Semaines : Vous avez ralenti la télé pour la comédie. où en êtes-vous aujourd'hui ?
Virginie Efira : En mettant un frein à l'animation, j'ai choisi de ne plus faire de compromis. Peu importe si je me plante, j'aurais essayé. J'aimerais notamment tourner une saison 3 de Off Prime où je serais encore plus cynique.
Je ne veux pas jouer à tout prix. Je n'ai encore rien reçu d'exceptionnel. Excepté au théâtre, peut-être, avec une pièce de Benaquista. Je me suis aussi lancée dans l'écriture, sans succès pour le moment.