Astier and Co

Il y a 2 mois, nous découvrions avec plaisir une fan-vidéo de Kaamelott, Les Jouvenceaux. Après le premier épisode, qui expliquait pourquoi les personnages de Kaamelott avaient perdu 15 ans d'un coup, nous retrouvons nos héros dans un deuxième épisode, où ils tentent de trouver Élias pour arranger ça :

Regardez vite Dominus Vobiscum (« Le Seigneur soit avec vous », et c'est mal barré, je vous le dis), il y a quelques surprises !

Pour terminer le week-end et afin que vous n'ayez rien manqué, faisons un petit tour d'horizon de différentes interviews qu'a données Alexandre Astier ces derniers temps :

Un petit entretien d'abord, du quotidien Metro, qui résume un peu tout ce qui fait l'actualité de Kaamelott.

Une autre interview écrite, plus poussée, est celle du magazine Bodoï, magazine spécialisé dans la bande dessinée. On y retrouve donc logiquement un article qui tourne uniquement autour de la BD Kaamelott. Extraits :

N’êtes-vous pas lassé de l’univers de Kaamelott ?
À mon petit niveau, j’ai réussi à créer un monde. Le nombre d’histoires qui peuvent s’y dérouler est illimité. Un peu comme dans Star Wars ! Je pourrais parler des lieux, des gens, raconter la vie des clans de chevaliers dissidents, évoquer la préparation de la guerre…

Pour la réalisation du premier tome, vous aviez fourni à votre dessinateur Steven Dupré une série de photo d’expressions…
Je me suis pris en photo durant 6 heures pour obtenir 64 expressions différentes. Les clichés étaient numérotés et je pouvais alors dire à Steven : « Dans cette scène, le personnage a l’expression numéro tant… » Souvent, le comique vient du fait que l’expression du personnage ne correspond pas à ce qu’il dit. Ces clichés ont surtout servi pour les scènes où les héros doivent être neutres, mais nous n’avons plus besoin de les utiliser maintenant.

Vous aviez un contrat de trois tomes pour Kaamelott. Allez-vous continuer l’expérience ?
Rien n’est signé, mais j’ai envie de la poursuivre. Même quand la série télé sera achevée, je voudrais que l’univers continue d’exister en bandes dessinées.

Et en lisant le reste de l'interview, vous pourrez aussi découvrir si vous le souhaitez 3 planches de la BD !

Comme l'avait prévenu le forum des fans créatifs, Alexandre Astier est ensuite allé voir Bruno et Camille sur Virgin Radio, qui a publié des photos, et quelques extraits croustillants de l'émission :

• Le "Alexandre Astier game", jeu autour du moyen-âge
• Le jeu de la cocotte, spéciale "dire du bien" / "dire du mal"
• La libre-antenne, avec appel de Morandini, du Corbeau et du Père Fouras
• La biographie à trous d'Alexandre Astier

Malgré la bonne humeur et la rigolade, on apprend une grosse info dans le dernier extrait : Vinzia ne serait pas le premier film qu'Alexandre Astier réalisera avant Kaamelott, et dont il ne veut pas parler !

Et enfin, Alexandre Astier est interrogé par Allociné dans leur émission Tueurs en séries :

Vous avez probablement pu voir à la télévision des spots de publicité pour le jeu World of Warcraft, mettant en scène des stars telles Jean-Claude Van Damme...

Et bien, la Carmélide a découvert qu'Alexandre Astier a tourné dans une de ces publicités pour le public français ! Deux versions sont disponibles, une pour la télévision (diffusée pendant les vacances d'hiver), et une exclusivement pour internet :

Début 2009 : la pièce est maintenant en tournée.

Le forum des fans créatifs de Kaamelott avait découvert qu'Audrey Fleurot brûlerait à nouveau les planches. Elle a en effet endossé le rôle de Rosaura, dans la pièce comique Le menteur de Carlo Goldoni, mise en scène par Laurent Pelly :

L'aventure se passe à Venise, place Saint-Marc, aux premiers jours de la foire de l'Ascension. Le Docteur Balanzoni a deux filles à marier, Béatrice et Rosaura, la première courtisée par Ottavio, la seconde par Florindo. Survient Lélio, un jeune et fringant Napolitain, plein d'assurance, beau parleur, qui ment comme il respire. Jouant les séducteurs auprès des deux jeunes filles, il va, à la suite d'une foule de mensonges, jeter le trouble dans les esprits et dans les coeurs. Se prenant à son propre jeu, il tombe réellement amoureux de Rosaura et récupère la sérénade et les cadeaux du farouche Florindo qui n'ose sortir de l'ombre. Arlequin, serviteur de Lélio, s'inspirant des prouesses de son maître, tente de son côté de séduire la servante de la jeune fille...
Une joyeuse aventure tout au long de laquelle Goldoni a semé, dans les règles de l'art et sans compter, quiproquos, coups de théâtre et fantaisies savoureuses.

« Imbécile ! Ce ne sont pas des mensonges ! Ce sont de spirituelles inventions nées de ma fertile intelligence et de mon esprit vif et brillant. » (Lélio)

Voici un extrait de la critique qu'en fait La dépêche :

Il se sort de toutes les situations déstabilisantes avec un incroyable aplomb. Équilibriste chevronné de la pensée mythomane, Lelio ne perd jamais le fil de ses inventions spirituelles. Imperturbable, séducteur, roublard, il trouve toujours les mots pour convaincre qui veut bien l'écouter. [...]

Mais voilà, le tombeur va finir par tomber, et comme l'action se situe à Venise, ses agissements en eaux troubles prennent des allures de naufrage, grâce à une judicieuse installation scénique. Cette chronique d'une noyade annoncée évolue dans un décor idéal. Les talents associés de Laurent Pelly et de la scénographe Chantal Thomas produisent une nouvelle fois un effet magique. Transformé en quartier vénitien, le grand plateau du TNT prend l'eau, au fur et à mesure que son héros est emporté par le flot indomptable de ses inventions. Façades ocre, canaux, passerelles et ambiance italienne, donnent au spectateur le sentiment de s'être perdu un instant dans les ruelles étroites de Venise.

À la fois esthétique et divertissant, « Le Menteur » est un vrai spectacle fédérateur.

Après avoir été créé au Théâtre National de Toulouse et représentée au Grand T de Nantes notamment, la pièce part en tournée pour toute l'année 2009.

Première publication le 11 novembre 2008