Regardez « La vitesse du passé », court-métrage avec Alban Lenoir
Par Terry Laire le samedi 17 décembre 2011, 12:58 - Lien permanent
Pendant le festival de Cannes, le constructeur Audi sélectionnait des talents via son programme Audi talents awards. Parmi eux, Dominique Rocher, venu présenter un projet de court-métrage, la vitesse du passé. Ressorti vainqueur, Dominique Rocher a vu son film co-produit par Audi. Il a alors pu faire appel à Nicolas Giraud, Mélanie Thierry et Alban Lenoir (Klaus, dans Hero Corp) pour incarner ses personnages. Le court-métrage est aujourd'hui finalisé, et visible publiquement sur myAudi.fr. Attention, il ne le restera que jusqu'au 22 décembre. Pour se consoler ensuite, on ne pourra plus que se remémorer le film avec cette bande-annonce :
Commentaires
Espérons qu'il sera disponible après le 22 décembre, sur une autre plate-forme.
Notons quand même la superbe musique d'Etienne Forget (Hero Corp, Off Prime et tout ce qui concerne de près ou de loin Alban Lenoir et Simon Astier) enregistrée à l'Orchestre Philharmonique de Prague. Rien que ça.
D'ailleurs le making-of est disponible aussi sur myaudi.fr. Il est court mais on a le temps de voir que pour un court-métrage ils ont quand même vachement de moyens.
Alexandre Astier est avec Laurent Baffie :
http://play.rireetchansons.fr/rire/...
Source : https://www.facebook.com/Rirechanso... : "Le meilleur tailleur de costard est en ce moment à l'antenne avec Alexandre Astier et Eric Laugerias... Baffie sur Rire & Chansons à écouter ensuite en podcast sur iTunes et rireetchansons.fr !!"
Marci Raimei !
Lorsque j'ai entendu parlé de ce court métrage je me suis d'abord arrêté sur le titre que, dans un premier temps j'ai trouvé sans saveur. Un nom qui résonne comme quelque chose de très général, sans relief. La vitesse du passé, comme la rapidité du temps qui passe ou la mortalité des choses … J'attendais d'en savoir plus.
Etant toujours très attentive au travail des comédiens que j'apprécie, il semblait naturel pour moi de m'y intéresser.
J'ai regardé une bande annonce ainsi qu'un making-off qui reprenaient les étapes et la création du film. J'ai été marquée par le travail d'Alban Lenoir que j'avais déjà vu dans Hero-Corp.
Le film mêle le poétique et le surnaturel. Mélanie Thierry toute blonde aux yeux bleus ; naturelle, fraîche à la beauté spontanée évolue dans un environnement où se mêle l'inexplicable et le fantastique. Les plans sont justes, tout comme le jeu des acteurs. Les mouvements de ceux-ci sont précis et donnent à l'ensemble une dimension poétique fort agréable.
Le temps qui passe est illustré par des meubles, des objets qui s'arrêtent dans leur chute et soudain tombent accentuant la poésie de l'histoire. Cette longueur de temps est illustré par cet amour impossible entre un être entre deux mondes et le monde réel. L'écriture vient remplacer la présence de l'être aimé, cet amour à distance est illustré par le nombre de feuilles qui se noircissent au fur et à mesure de l'histoire.
Cette chute arrêtée nous montre à quel point le temps n'efface rien, un amour suspendu entre ciel et terre et qui s'étiole avec le temps qui passe. Mélanie Thierry dans ce veuvage qui n'en est pas un se cherche et tente en vain de remplacer l'irremplaçable.
Cette chute inexorable montre un Alban Lenoir aux expressions figées au fur et à mesure de cette descente nébuleuse, parfois effrayante souvent pétrifiante toujours charismatique. L'attente se met en place, les objets bougent, ou pas. L'attention est là, un matelas puis deux, une vie qui s'arrête l'autre qui file.
La chute ultime, ce contact avec le sol, ce moment salvateur mais trop tardif nous montre une vie qui a continué à se construire. Des objets sont posés témoignant d'une vie qui ne s'est pas arrêtée. L’inaction fait place à l'étonnement, la vieillesse prend le pas sur une éternelle jeunesse.
Cette création touchante et sensible confirme s'il fallait encore le faire le talent d'Alban Lenoir, comédien au charisme insaisissable. La grâce et le charme de ce cours métrage touche le téléspectateur et s’adresse à lui comme une confidence.
Merde je voulais le voir et je l'ai completement oublié, pensant qu'il s'agissait d'un film qui allait sortir au cinéma.
Vous savez comment le voir maintenant??
Je n'en ai aucune idée. C'est un court-métrage, il doit faire sa vie dans des festivals ou des programmations spéciales de cinéma...