Simon Astier interviewé par le magazine Génériques
Par Terry Laire le jeudi 3 décembre 2009, 20:41 - Lien permanent
Après un dossier de 22 pages dédié à Kaamelott, le magazine Génériques a consacré quelques lignes à Hero Corp. L'interview de son créateur Simon Astier est maintenant disponible sur le site du mag'. Au programme, des révélations sur la saison 2, notamment les stars qui vont y jouer. Voici quelques extraits :
Il n'a pas augmenté votre budget, en saison 2 ?
Non, on est passé de 30 plans truqués à 200 plans avec des effets spéciaux mais on n’a pas plus d’argent.Comment faites-vous ?
Déjà, avec l’expérience de la première saison, on a appris à simplifier. La post-production, on la fait dans une petite boîte de pub à Levallois qui a 5 Macs. On centralise. Pour les effets spéciaux, j’ai changé complètement. Là, ce sont des jeunes mecs qui sortent d’école, qui bricolent, ont envie de faire des choses et qui dans 5 ans, seront beaucoup plus chers, inaccessibles. On bricole. Hero Corp, c’est que des bouts de ficelle, des combines.Votre frère Alexandre viendra jouer les guests, c’est bien ça ?
Il a un rôle de superhéros. Mais j’ai un petit problème avec les guests. Je trouve qu’on voit un peu que ça à l’écran. Toutes les collaborations ont une histoire dans Hero Corp. Pierre Palmade, il a vu HC dans un festival. On a beaucoup parlé et je lui ai écrit un rôle. Pascal Legitimus, c’est un héros de mon enfance. Michel Courtemanche, pareil.Hero Corp, ça va aller jusqu’où ?
Là, j’ai en tête les six premières saisons. Sur plusieurs supports, puisqu'on fait aussi la BD. C’est un univers entier que j’ai bâti avant d’écrire. Je veux vraiment aller loin. On fait de la télé. On tient à l’envie. Ça nous va bien. Après, il faut aussi qu’on nous file un peu de moyens. Je ne parle pas seulement de pognon. Parce que tourner en 38 jours…Elles vous soutiennent bien les deux chaînes coproductrices, Comédie ! et France 4 ?
Oui, contrairement aux grosses hertziennes qui font chier les auteurs, là on a de vraies discussions de fond. On ne parle que de la série. On ne nous présente pas de graphiques avec la ménagère machin. C’est un autre discours.