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vendredi 9 mars 2012

Alexandre Astier présente Que ma joie demeure pour le site du Rond-point

Vents contraires, le site collaboratif du théâtre du Roind-point, vient de mettre en ligne une courte vidéo d'Alexandre Astier. L'acteur y présente Que ma joie demeure, spectacle qu'il donnera au théâtre parisien dans moins d'un mois. L'interview est à voir directement sur Vents contraires.

mercredi 29 février 2012

Que ma joie demeure 5 soirs à Lyon, et son dossier de presse

Paris, Bourges, la Roche-sur-Yon, Nice… et Lyon ! L'inévitable point de chute d'Alexandre Astier révèle enfin son rôle dans le spectacle de l'auteur : le théâtre de la Croix-rousse accueillera Que ma joie demeure du 12 au 16 juin à 20h. Il semble que ces soirs de juin soient les dernières représentations prévues du seul en scène. Son dossier de presse trouvé par ailleurs n'indique pas d'autres villes à la page « Tournée ». Voici ce dossier de presse complet, suivi par la retranscription de la présentation du spectacle, puis de l'entretien avec Alexandre Astier qu'on y trouve :

Télécharger le PDF : dossier de presse de Que ma joie demeure, d'Alexandre Astier.

Herr Johann Sebastian Bach, le « Cantor de Leipzig », maître incontesté du contrepoint rigoureux, vous accueillera dans son appartement de l’École Saint Thomas, comme il l’avait déjà fait par le passé, pour un exposé exhaustif sur l’harmonie tonale contemporaine. Ce cours est ouvert à tous, et aucune connaissance musicale n’est requise, bien que les auditeurs possédant les bases fondamentales du solfège profiteront davantage des notions évoquées par le Cantor.

Les chapitres principaux des fondements de la composition baroque seront abordés : l’héritage du Grégorien, la permissivité progressive des dissonances au cours des âges, la nature modale du contrepoint primaire et sa pénétration dans le monde tonal, les harmonies non-occidentales et l’intérêt de leur étude… Herr Bach exposera à l’attention des auditeurs plus aguerris une introduction au contrepoint fleuri et rigoureux, après analyse des éléments nécessaires au cantus firmus et un bref rappel des règles rythmiques de la discipline.

Les auditeurs désirant proposer leur candidature à la classe permanente du Cantor pourront, à l’issue de la leçon, lui remettre leur dossier de demande qui devra comporter un cantus firmus, un sujet de fugue et sa réponse, et une basse chiffrée proposant un enchaînement harmonique d’une vingtaine d’accords. L’Église Saint Thomas se félicite de pouvoir, par le biais de la bienveillante disponibilité de son Kapelmeister, proposer en audition libre un exposé d’une grande richesse, destiné aux élèves de noble rang comme à ceux de plus modeste extraction.

L’Église tient à adresser ses chaleureux remerciements à son Cantor, qui aura dû surmonter les difficultés d’une situation familiale parfois douloureuse pour préserver la qualité de son enseignement et de ses compositions.

En outre, le Recteur de l’École Saint Thomas tient à préciser que les propos du Cantor Bach, parfois exagérément qualifiés de blasphématoires, ne sauraient entâcher sa solide réputation. Le Recteur assure que Herr Johann Sebastian Bach n’a jamais cessé d’exprimer son indéflectible ferveur au culte luthérien, vouant sans repos ses œuvres magistrales à l’expression de son incontestable foi.

Cependant, le Recteur précise qu’en aucun cas les propos tenus par Herr Johann Sebastian Bach ne pourraient répéter l’opinion des responsables de l’établissement. Il est admis qu’aucune réclamation ou plainte, notamment concernant l’attitude ou les propos du Cantor, ne saurait être prise en compte par la direction de l’École.

La cité de Leipzig est fière de pouvoir répondre à la curiosité musicale de ses habitants, en leur donnant rendez-vous avec son Cantor, l’un des plus remarquables représentants actuels de la composition baroque, Herr Johann Sebastian Bach.

Alexandre Astier

Quelle fût votre toute première impression, lors de votre première rencontre avec Jean-Sébastien Bach ?
J’avais sept ou huit ans. C’était le Concerto pour deux violons par « I Musici ». Je me repassais sans arrêt le premier mouvement, j’étais fasciné. Le contrepoint rigoureux avait fait son œuvre. Des trucs qui marchaient en quatre par dessus d’autres trucs qui marchaient en deux, les modulations franches, les pédales, les thèmes qui se promenaient dans toutes les voix… Et il n’y avait même pas besoin d’être musicien pour ressentir tout ça. C’était complexe et évident, sophistiqué et limpide. Je repassais le premier mouvement sans arrêt, pas en entier. Les trente premières mesures me suffisaient ; je relevais le bras du diamant et je recommençais au début. Aujourd’hui, je suis toujours comme ça. Je vois très peu de films, mais je revois cinq ou six fois de suite le même, pas toujours en entier. Pour le Concerto pour deux violons, j’avais vraiment l’impression d’assister à la démonstration d’une vérité physique. Je pense que ma fascination de l’époque pour ce que j’entendais était du même ordre que celle qu’aurait exercé sur moi un gyroscope ou un astrolabe.

Êtes-vous plutôt un admirateur fanatique ou un démystificateur ?
Bach, selon moi, nous a démontré une vérité universelle. On peut marcher pendant des millénaires sur de la pechblende (minéral dont on extrait l’uranium) sans que ça n’intéresse personne. Et puis, un jour, Marie Curie en extrait un élément qui permet de faire des photos de votre tibia sans vous ouvrir la jambe. Je ne m’explique pas d’où sortent ces personnages dans l’histoire, et pourquoi ils ressentent le besoin de fouiller un sujet jusqu’à ce que ce sujet éclate et livre son secret… Bach a fini sa vie en écrivant des fugues en miroir — quand on connaît la difficulté d’écrire une fugue «simple», on ne peut que rester bouche-bée devant la réalisation d’une fugue qui peut se lire aussi bien à l’endroit qu’à l’envers quand vous commencez la partition par la fin ! —, c’est à dire qu’il a poussé au plus loin l’expérimentation de son contrepoint (dont il n’est pas l’inventeur mais j’ai personnellement du mal à établir un lien concret entre sa maîtrise du sujet et celle de ses prédécesseurs). Je n’ai rien à admirer, et certainement pas fanatiquement. Je ne peux que louer le travail du maître qui a participé à rendre notre univers plus vaste et moins obscur. Je ne démystifie pas non plus le bonhomme ; plus je vieillis, plus j’ai l’impression que ce qu’on appelle les génies sont simplement des gens convaincus et anticonformistes qui osent fouiller un sujet par un biais inédit. Les génies sont simples, ils ne proposent rien à démystifier. Les escrocs, en revanche, sont certainement fascinants…

Sur le plateau, vous allez donner une leçon de musique - mais que souhaitez vous réellement faire passer ?
La musique est juste une manifestation de notre nature. J’aimerais en parler simplement. Je n’arrive pas à comprendre comment la musique peut ne pas être enseignée comme les mathématiques… Ce sont pourtant deux cousins très proches. Les enfants, en France, font des maths, de plus en plus de maths, et c’est très bien. Et quand il s’agit de musique, on continue de leur mettre une flûte à bec dans le bec (la tournure ne marche pas avec traversière, vous pouvez vérifier) et à les ennuyer au plus haut point avec un des plus beaux sujets du monde. J’ai appris pendant toute mon enfance que Mozart était né en 1756. J’ai dû apprendre, une autre année, que Bach était mort en 1750. Peut-être que j’aurais pu me dire que, tiens ! l’un est mort six ans avant la naissance de l’autre. En revanche, je cherche encore le prof qui aurait pu me faire entendre, avec un peu de passion, que le Kyrie du Requiem de l’un est un hommage direct au contrepoint de l’autre et que, pour le coup, ça devient un peu plus intéressant de connaître les dates. J’ai beaucoup de souvenirs absurdes comme celui-là. Et j’en retiens une leçon simple : il n’y a pas de mauvais sujet, il n’y a que de mauvais raconteurs. J’espère parler de musique, tout simplement, et n’ennuyer personne. Les Monty Pythons font rire avec un perroquet mort. Je vais bien m’en sortir avec Bach !

On attend de vous retrouver dans le registre de la comédie, peut-être du stand up, est-ce un malentendu ?
Je ne me sens bien que là où on ne m’attend pas. Et le seul registre auquel j’aurais du mal à me soustraire, c’est celui de Baryton qui ne me semble pas modifiable. Pour le reste…

lundi 27 février 2012

Alexandre Astier joue Kaamelott au piano pour ses 30 000 abonnés

Alexandre Astier vient de passer les 30 000 abonnés sur Twitter. Pour les en remercier, il a publié une vidéo, où il interprète au piano quelques extraits du thème de Kaamelott :

Vidéo : Alexandre Astier interprète le thème de Kaamelott au piano pour fêter 30 000 followers sur Twitter

Alexandre Astier présent dans le Mag 3D

Tous les mois, l'animateur Pierre Mathieu présente une émission consacrée à la 3D, en présence d'un invité. C'est Alexandre Astier qui s'y colle dans le dernier opus. L'émission s'ouvre sur une interview-résumé des projets de l'auteur, puis enchaîne ses rubriques habituelles, Alexandre Astier donnant son avis de temps en temps. Au détour de la liste de ses projets, on notera que l'idée d'épisodes spéciaux de Kaamelott en télévision semble s'ancrer : Alexandre Astier s'avance même dans cette interview sur « un petit 2 foi 52 minutes », néanmoins sans aller plus en avant. Voici une vidéo 2D de cette émission, qui existe en trois dimensions :

Vidéo : Le mag 3D, avec Alexandre Astier en invité

Regardez le sketch d'Alexandre Astier aux César

Vendredi soir, Alexandre Astier était présent à la 37ème cérémonie des César. Il était venu remettre la statuette du meilleur film d'animation. Avant cela, il a pris part à un petit sketch avec Antoine de Caunes. Voici la vidéo de son passage, depuis sa présentation par le maître de cérémonie jusqu'à la remise du prix :

Vidéo : Alexandre Astier remettant aux César 2012

Et quand Canal+ aura fait retirer la vidéo de Dailymotion, vous pourrez en retrouver l'essentiel sur canalplus.fr.

mercredi 22 février 2012

Quelques goûts geeks d'Alexandre Astier et Steven Dupré

En guise d'apéritif à une interview plus longue réalisée à Angoulême, BD Maniac livre une compilation de quelques questions geeks posées à leurs invités du festival. Alexandre Astier et Steven Dupré font partie du jeu. Ils nous livrent donc leur film geek préféré, ainsi que leur série, bande dessinée, dessin animé d'enfance, consoles… C'est dans la vidéo ci-dessous.

Vidéo : la boîte à questions de BDManiac à Angoulême, avec Alexandre Astier et Steven Dupré

mercredi 8 février 2012

Alexandre Astier à Angoulême : Kaamelott résistance, bande originale, intégrale…

Les retours d'Angoulême concernant Alexandre Astier continuent d'affluer, et avec encore de la richesse à l'intérieur. Cette fois, c'est Antoine Bigor, fan de Kaamelott et lecteur d'Astier & co qui a eu la chance de rencontrer Alexandre Astier et Steven Dupré pour Absolute zone. En très bon fan, il était au courant des derniers développements sur chacun des projets de l'auteur, et a pu demander des détails. Sur la série de nouvelles Kaamelott résistance, par exemple : « La narration de cette époque là de Kaamelott est toujours d'actualité. Est-ce que ce sera juste une nouvelle, est-ce que je vais arriver à en faire une spéciale, par exemple à la télévision ? C'est la forme qui reste encore un peu floue. Mais cette période je veux la raconter, parce qu'elle est avant le film, et qu'il faut qu'on la voie un peu ». On sait que des discussions avec M6 sont en cours, mais ce ne sera « pas une nouvelle saison. Il pourrait y avoir un spécial. Un 90 minutes par exemple, unique. » Il explique que faire et vendre une saison serait plus compliqué, car « Il y a plus le héros. Arthur est pas là. ».

On demande aussi des nouvelles de la bande originale, un temps envisagée . Alexandre Astier souhaite toujours la faire, mais rien n'est commencé. Comme déjà dit précédemment, il ne veut pas mettre les extraits de la série bout à bout, mais en réécrire, et les orchestrer. Il ajoute « J'aimerais bien que ça devienne un objet bonus pour une intégrale en blu-ray ou un truc comme ça ». Le journaliste saute opportunément sur l'occasion pour se renseigner sur cette intégrale. « C'est moi qui fait attendre parce que j'ai pas de bonus à mettre dessus, et que je veux pas la vendre sans qu'il y ait rien de plus ». « Par exemple, s'il y avait une spéciale sur Kaamelott, je voudrais qu'elle soit dedans ».

L'interview dure 20 minutes, et contient beaucoup d'autres discussions intéressantes, dont un point sur Astérix, ou les musiques de film. Il faut la voir dans la vidéo ci-dessous :

Vidéo : Interview Alexandre Astier & Steven Dupré à Angoulême 2012

vendredi 3 février 2012

Interview d'Alexandre Astier à Angoulême : BD, téléchargement, geekeries

C'est au tour du Mea de publier son interview d'Alexandre Astier et Steven Dupré réalisée au festival d'Angoulême. Les 10 minutes allouées tournent autour de Kaamelott en général, des bandes dessinées, d'un court questionnaire geek du genre « Marvel ou DC », et LA question à ne pas poser : l'avis d'Alexandre Astier sur le téléchargement. Et pour compenser, LA question qu'il faut poser : où est le Graal ? Toutes les réponses sont ci-dessous, à partir de la 20ème minute :

Vidéo compte-rendu du festival d'Angouleme 2012, dont une interview avec Alexandre Astier et Steven Dupré

mardi 31 janvier 2012

Interview Alexandre Astier / Steven Dupré à Angoulème : jeu de plateau et BD

Deuxième jour après Angoulême, deuxième interview d'Alexandre Astier et Steven Dupré. C'est Comics blog qui rapporte cette interview aux réponses très intéressantes. En particulier, le prochain projet estampillé Kaamelott, « ça risque d'être le jeu de plateau », « c'est possible qu'il y ait un jeu de plateau Kaamelott, si on arrive dans les brainstorming à trouver un vrai gameplay original qui corresponde au monde et qui soit intéressant à jouer. ». Mais aussi, Alexandre Astier confirme un projet au repos depuis longtemps : son autre bande dessinée, à l'histoire originale celle-ci. Elle est donc toujours sur les rails, mais apparemment pas plus avancée que ça, puisqu'il ne dévoile encore rien de mieux qu'en 2009 :« J'ai un projet BD toujours chez Casterman. Qu'est-ce que je peux en dire ? C'est une comédie, c'est un méchanoïde. Voilà. Démerdez-vous avec ça ! » Enfin, on entend un peu sa vision de Kaamelott au cinéma, à propos de la présence de créatures fantastiques. Il ne veut pas consacrer trop de temps à cette partie : « Juste ce qu'il faut pour que ce soit crédible, pour bien faire comprendre que ces personnages évoluent dans le medieval-fantasy ». Voici l'interview complète :

Vidéo : interview d'Alexandre Astier et Steven Dupré à Angoulême 2012 par Comicsblog.

lundi 30 janvier 2012

Interview d'Alexandre Astier et Steven Dupré à Angoulême : Kaamelott en BD continue

Ce week-end, Alexandre Astier et Steven Dupré étaient en dédicace au Festival de BD d'Angoulême. Les interviews vont se succéder dans les jours qui viennent, alors commençons immédiatement. La première vidéo parue est envoyée par le site Madmoizelle. Leur reporter, très au courant en ce qui concerne Kaamelott, passe une dizaine de minutes avec les auteurs, à s'entretenir bande dessinée, musique, théâtre… Il est souligné notamment qu'Alexandre Astier et Steven Dupré continueront leur collaboration sur les bandes dessinées Kaamelott. C'est une bonne nouvelle puisque le dernier contrat avec Casterman était valable pour 3 tomes, du numéro 4 au numéro 6 tout juste sorti. Il y aura donc bien de nouveaux exemplaires à suivre.

Vidéo : interview de Steven Dupré et Alexandre Astier au festival d'Angoulême 2012, par Madmoizelle.

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