Astier and Co

Nous vous parlions samedi du spectacle Ciseaux, papier, caillou que s'apprêtait à jouer Carlo Brandt. Vous pouvez maintenant avoir une meilleure idée du spectacle grâce au reportage de France 3 qui suit. L'interprète de Méléagant dans Kaamelott et acteur principal de la pièce y est interviewé, ainsi que les metteurs en scène du spectacle.

Merci au membre du forum On en a gros qui a signalé cette apparition : Alexandre Astier était invité hier soir à l'émission radiophonique Jazzfan sur la radio TSF. En tant que fan de jazz, on lui avait demandé d'amener avec lui 8 titres (6 seulement ont été diffusés), qui ont été programmés pendant une heure. Entre les chansons, quelques questions ont été posées à l'auteur sur son rapport à la musique. L'émission complète est à réécouter pendant quelques semaines sur le site de l'émission. En guise de bonus, voici la tracklist choisie par Alexandre Astier :

1. John Scofield — Drop and roll
2. Cerulean City — Chani and Stilgar
3. Jack DeJohnette, Pat Matheny et Herbie Hancock — Nine over reggae
4. Wayne Kranz — Not consciously written about
5. The Brecker brothers — Jackknife
6. Miles Davis — What it is

En ce moment, Carlo Brandt est partout. La commanderie continue sur France 3 (l'épisode avec Alexandre Astier est visible sur le site officiel dès ce dimanche et pour une semaine).

Et l'interprète de Méléagant dans Kaamelott jouera bientôt dans une nouvelle création de la pièce Ciseaux, papier, caillou de Daniel Keene. L'oeuvre sera mise en scène par Marie-Christine Soma et Daniel Jeanneteau. Voici comment elle est présentée :

Ciseaux, papier, caillou est l’une de ces pièces courtes qui prennent la forme du poème dramatique. Le réel y est abordé de plein fouet et pourtant rien n’y est ordinaire. Kevin, le tailleur de pierre au chômage, sa femme, sa fille, son ami et un chien ont les visages à la fois familiers et énigmatiques des statues aux porches des cathédrales. En-deçà et au-delà de la réalité que nous croyions connaître, Keene ouvre ces figures dessinées comme des bas-reliefs aux traits simples et les déploie sur un fond d’universelle obscurité. Un homme a perdu son emploi. Tailleur de pierre, il a passé sa vie à la tâche simple et brute d’équarrir des blocs. Par son effort physique il donnait forme à de la matière et prenait ainsi part à l’effort général de vivre. Privé de ce qui donnait sens à son existence même, il vacille entre sa propre disparition et le sentiment d’appartenir à une humanité qui l’abandonne. Le tailleur de pierre aime sa famille, s’est donné entièrement à son travail, sans réserve, sans méfiance. Le vide creusé en lui par la privation de toute implication concrète, la trahison que représente la rupture du contrat social qui le liait au monde dans un rapport de double dépendance, ouvrent en lui un espace nouveau d’interrogation et de trouble. C’est cette interrogation qui constitue l’espace même du théâtre de Keene, baignant tous les échanges dans une sorte d’étonnement douloureux et lucide, dénudant les âmes et les laissant paraître dans leur pauvreté radicale.

La pièce sera créée ce mardi 20 avril à la maison de la culture d'Amiens. Elle rejoindra ensuite le théàtre de la Colinne à Paris pour un mois de représentations, du 5 mai au 5 juin. Enfin, la pièce débutera une tournée en automne.

Si Carlo Brandt est le messager du Mal dans Kaamelott, l'interprète de Méléagant se prêtera à partir de ce soir au jeu inverse : il servira le Dieu unique, dans la mini-série La commanderie. Il n'incarnera rien de moins que le commandeur dans les 8 fois 52 minutes que réalise Didier le pêcheur. Voici l'histoire que vous pourrez suivre chaque samedi à 20h35 sur France 3 :

En l’an 1375. Dans les territoires de Bourgogne plongés au cœur d’une guerre qui va durer cent ans, où la peste noire a déjà décimé plus d’un tiers de la population, la précarité, la peur et les pillages sont l’ordinaire d’un peuple résigné.
Il existe cependant un lieu d’aide et de réconfort incarné par une simple ferme fortifiée : la Commanderie d’Assier, seigneurie de l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem et de Rhodes.
Ancienne possession templière sur la route de Compostelle, léguée par le roi de France après la disparition de l’Ordre du Temple, la Commanderie rassemble en son sein des chevaliers tout à la fois moines et soldats, qui accueillent ici quiconque a besoin d’aide ou d’abri. Que vous soyez manant ou seigneur, fille-mère ou fille de joie, manouvrier ou malade, riche marchand ou mercenaire en rupture de guerre, les portes de la Commanderie d’Assier s’ouvrent devant vous.
Bienvenue en 1375.

Si vous voulez en savoir plus avant la diffusion de ce soir, rendez-vous sur le mini-site de France 3. Ou bien régalez-vous de la page Facebook de la série, et notamment de sa très belle galerie de photos.

En bonus, le réalisateur de Home sweet home accueillera dans l'un des épisodes de sa série un acteur qu'il a déjà dirigé. Je vous laisse découvrir en image l'inquisiteur auquel personne ne s'attendait :

Merci à la lectrice qui m'a signalé le passage d'Alexandre Astier à la télévision suisse dans la semaine. Il était invité à nouveau jeudi sur la TSR dans l'émission Tard pour bar. Le magazine avait pour titre « Kaamelott : faire rire et faire penser ». Avec Alexandre Astier, Pascal Vincent(ex-Robin des bois et Urgan dans Kaamelott), Jean-Charles Simon (animateur-producteur de radio suisse) un professeur d'histoire ont débattu de la portée philosophique et sociologique de Kaamelott, puis du contenu du livre Astier et Rollin posent les bases de la pensée moderne. Et si la série est bien jugée par tout le monde, le livre lui, reçoit des critiques de la part des invités. L'émission intégrale d'environ une heure est à voir sur le site de la TSR.