Astier and Co

Le podcast Season one publie cette semaine une interview de Lionnel Astier. Elle se concentre sur le film d'Olivier Marchal Les lyonnais, et L'attaque, une série tournée pour France 2 mais pas encore diffusée. Lionnel Astier y parle de son métier, donc du cinéma, de la fiction à la télévision… pour finir par un scoop : il est en train d'écrire… une série télé ! Mais encore faut-il la vendre aux diffuseurs, mais comme on se doute que ça ne va pas être un Julie Lescaut, pour l'instant « c'est dur de l'imposer, de la rendre nécessaire ». Le tout est à écouter dans le podcast, à partir de la 50ème minute.

D'un autre côté mais aussi autour de la sortie des Lyonnais, le Bien public a rencontré Simon Astier. On apprend que l'auteur est en train de ré-écrire le scénario d'un autre, qu'il finira peut-être par réaliser aussi, mais on n'en saura pas plus. Et une brève du journal nous révèle qu'il a aussi réalisé un pilote pour MSN World, avec comme acteur Tony Parker. Un rêve pour le fan de basket qu'est Simon Astier.

Merci à Boucot pour le podcast, et à beaucoup d'autres pour le journal.

À l'occasion de la sortie du tome 6 des bandes dessinées Kaamelott mercredi, Casterman publie une interview d'Alexandre Astier. L'entretien est court, mais les questions et les réponses sont intelligentes. Quelques extraits :

Le dessin réaliste de Steven Dupré semble mûrir et s’adapter de plus en plus à votre univers. Qu’en pensez-vous ?
Je me marre également à chaque planche que je reçois et c’est toujours très émouvant de voir ce que le texte a inspiré à Steven. J’écris juste « la foudre tombe sur la tour de guet » et il m’envoie la mise en scène bien mieux que je n’aurais pu l’imaginer.

Depuis la fin de la série TV, comment voyez le futur de Kaamelott en BD ?
Je voudrais parvenir à un épisode par an. J’y tiens beaucoup. Mais c’est difficile, je fais beaucoup de choses… Sans doute trop.

La teneur du prochain tome ?
Ce qui me plaît, c’est de retarder au maximum l’instant où je pourrai répondre à cette question.

C'est On en a gros qui nous en informe : Alexandre Astier et François Rollin seront invités de l'émission Downtown. Avec aussi l'un des co-auteurs de Nos années Strange, ils viendront faire la promotion du livre dont Alexandre Astier a rédigé la préface. L'émission sera réécoutable dès demain dans les archives de la radio.

Le site Swissinfo a profité que Carlo Brandt parraine le Festival du film français d'Helvétie pour aller à sa rencontre. Dans une longue interview, on en apprend beaucoup sur l'interprète méconnu de Méléagant. L'homme de théâtre nous dit comment il voit ce métier, mais parle aussi de sa place à la télévision, et au cinéma. On apprend qu'en plus de jouer pour les écrans, il essaie en ce moment de réaliser un film, adapté d'une pièce de théâtre. L'interview est en deux parties, la première traitant justement plus du théâtre, et la deuxième ciblant la télévision et le cinéma, dont Kaamelott.

Le blog Like a rolling stone publie une interview inédite de Simon Astier. Les questions sont parfois classiques, parfois originales, mais beaucoup de réponses sont intéressantes. L'entretien est à lire sur le blog, je n'en extrais que cette question sur les projets de Simon Astier, qui vont notamment vers le cinéma :

Sur quels projets travailles-tu ces temps-ci ?
Là, je viens de jouer dans un long métrage indépendant à Marseille¹, que l’on a tourné en douze nuits avec Didier Benureau, c’était assez rigolo à faire. Avant, j’ai tourné pour la télé en tant que comédien. C’était vraiment le grand écart pour le coup, c’est ce que je trouve intéressant dans ce métier. Je travaille également sur la BD d’Hero Corp.
En ce moment, j’essaye d’aller vers le cinéma, très doucement, à mon rythme, parce que je trouve que le cinéma c’est sérieux. Je travaille sur un projet de long métrage. En ayant vu ce que j’ai fait, les gens du cinéma me demandent si j’ai des choses à dire au cinéma. J’ai commencé par répondre oui, que j’avais des idées de scénars en tête, mais que j’allais me concentrer sur un plutôt que de m’éparpiller. J’ai grandi avec le cinéma, j’y allais tous les jours. Autant aujourd’hui la télévision permet une liberté, parce que ça va vite et que l’on peut faire passer pas mal de chose sur le compte de la vitesse, autant la télévision devient très vite, très perfectible, justement par manque de temps. La vitesse crée une dynamique vachement positive, mais au cinéma, il s’agit d’un autre travail, la science du détail, ce qui est exactement l’inverse. C’est ce que je fais en ce moment: m’attaquer à une histoire.

¹ Le film s'appelle Cassos. Philippe Carrese réalise, la sortie est prévue en 2012.