Astier and Co

La chaîne de la TNT gratuite France 4 vient de présenter à la presse les nouveautés qui seront mises à l'antenne au premier semestre 2009. Dans cette organisation, Hero Corp n'est prévu que pour juin !

Le dossier de presse qui l'annonce offre aussi une interview de Simon Astier, où l'idée d'une deuxième saison se précise :

Comment est née l'aventure Hero Corp ?
L'origine est un sketch tiré de mon premier spectacle avec Alban Lenoir qui joue Klaus dans la série. C'était la première fois qu'on écrivait quelque chose, on a traité tous les sujets qui étaient importants pour nous, dont les super-héros. Les deux personnages avaient des pouvoirs assez inefficaces. Le ton était déjà presque là. C'est avec ce spectacle qu'on a rencontré Jean-Yves Robin et CALT. Nous avons travaillé sur une déclinaison en programme court, on a tourné un pilote que nous avons montré à France 4 et Comédie !.

Quelles seront-les surprises de la série, y aura-t-il des Guests ?
La surprise c'est peut être le sujet, le ton et le mélange des genres, c'est une comédie d'aventure fantastique sur les super-héros. Hero Corp est une fiction, une série feuilletonnante comme j'aime les voir à la télé. J'ai puisé dans des références ciné des années 80 et 90 qui ont marqué mon enfance et mon adolescence, des films comme Ghostbusters, Gremlins, Retour vers le Futur, les Goonies. Il y a des invités effectivement, Arnaud Tsamère, Jonathan Lambert, Disiz la Peste et c'est aussi le retour de Michel Courtemanche, sa présence est très importante pour moi car c'est un des artistes qui m'a donné envie de faire ce métier.

Avez-vous une anecdote de tournage ?
Nous avons dû combattre le froid, les pluies torrentielles, et pleins d'autres mésaventures. Dans la série comme sur le tournage, l'environnement était hostile et étrange, ça a soudé l'équipe assez réduite que nous avions, ça avait parfois l'allure d'un "stage commando". Quand on est rentré à Paris on a tous mis un petit bout de temps avant de se ré-adapter à la "civilisation". Il y eut aussi le premier jour de tournage en costumes de super-héros où tous les comédiens avaient huit ans et demi, tout le monde courrait en se bagarrant et en tombant par terre, c'est un grand souvenir.

Quelle sera votre actu 2009 ?
La BD d'Hero Corp qui est un autre support pour aborder l'univers. Dans la série les superhéros sont à la retraite, la BD traitera de l'époque où ils sauvaient les citoyens avec des beaux costumes en haut des buildings des métropoles Nord-Américaines. On est aussi en train de préparer une saison 2 avec des financements étrangers. Je prépare aussi une pièce de théâtre et j'ai des projets d'écriture. Le travail sur la série m'a aussi confirmé que je ne voulais pas me précipiter sur les projets, mais attendre une idée qui me plaise autant qu'Hero Corp.

Mise à jour : Simon Astier ajoute sur Facebook que la série aura les honneurs d'être diffusée à 20h35 !

Fin octobre, le webzine de cinéma Cinergie rencontrait Anne Girouard sur le tournage de Maternelle, un film réalisé par Philippe Blasband dont la sortie est prévue pour 2009. Le résumé est celui-ci :

Après la mort de sa mère, qu’elle a à peine connue, Viviane, 50 ans, directrice d’école, reçoit des visites de son fantôme. Une rencontre inattendue et explosive…
Et si c’était l’occasion pour Viviane de rattraper le temps perdu, de mettre un peu d’ordre dans sa vie, et d’affronter enfin les vrais problèmes ? C’est du moins l’avis de sa mère.

Alors que le journaliste interroge le metteur en scène, celui-ci est appelé à son travail, et cède sa place à Anne Girouard, qui poursuit l'entretien :

Philippe Blasband, appelé par la mise en place de la prochaine séquence, cède sa place à Anne Girouard, détendue et tout de rose vêtue. Elle joue le fantôme de la mère de Viviane. Nous la rencontrons dans le décor d’une classe colorée dans des tons orangés joyeux.
A.G. : Mais ce n’est pas mon décor principal ! Il se trouve que j’apparais quelquefois dans l’école, mais je suis principalement là quand Viviane est là, puisque je suis le fantôme de sa mère qui meurt au début du film et qui vient lui rendre visite à plusieurs reprises.

Et Viviane est-elle effrayée par le fantôme de sa mère ?
Ah ça oui ! Elle est d’abord terrorisée, elle ne croit pas aux fantômes. Par la suite elle y croit. Le problème, c’est que sa mère lui fait se poser des questions qu’elle n’a pas envie de se poser, elle la met face à elle-même et règle ses comptes.

Le rôle que vous jouez est particulier : vous êtes un fantôme et vous êtes plus jeune que votre fille. Qu’est-ce que cela vous procure comme sentiment ?
C’est très bizarre. Je trouve cela marrant de jouer un fantôme parce qu’on ne voit cela que dans les films ou dans les livres. C’est très agréable de jouer quelque chose qui n’existe pas. Et puis, le hasard a voulu que je sois réellement enceinte pour la première fois sur le tournage, j’expérimente donc la maternité dans le film et dans ma vie, c’est assez étrange, mais c’est drôle.

Le fait de jouer un rôle de mère vous fait-il réfléchir à propos de l’éducation de votre propre enfant ?
Oui bien sûr, mais j’espère que ma relation avec mon enfant sera plus paisible que dans le film ! La base du film, c’est que Viviane et sa mère se sont loupées. Mon personnage quitte le foyer conjugal alors que Viviane est très jeune, et elles se revoient pour la première fois plus de dix ans plus tard, quand Viviane est adolescente. L’une en veut à l’autre parce qu’elle est partie, et l’autre lui en veut parce qu’elle n’a rien fait pour la retrouver. J’espère que ma relation avec mon enfant sera plus épanouie !

Comment s’est passé votre rencontre avec Philippe Blasband ?
Je l’ai rencontré, il y a un peu plus d’un an. Il m’avait vu jouer à la télévision et il m’a proposé ce rôle en me disant qu’on devrait faire des essais. J’ai tout de suite apprécié le rôle donc j’ai fait les essais et apparemment ça lui a plu. Pendant un an, j’ai attendu avec impatience de pouvoir jouer ce rôle.

Dans le film, c’est la relation mère/fille qui est mise en avant, plus que le caractère des personnages. On est vraiment centré sur la relation entre les personnes. Est-ce que cela a demandé un travail de préparation particulier ?
La matière, on l’a forcément. On a toutes eu une maman et une relation avec elle, et on a toutes un potentiel de maternité. C’est un travail à aborder avec soi-même, sans avoir besoin de préparation particulière. Il y a quelque chose d’universel, mais c’est une histoire spécifique avec des problèmes spécifiques, donc le plus dur était d’entrer dans cette spécificité et de raconter cette histoire particulière.

C’est votre premier tournage en Belgique ?
Tout à fait, et j’en suis très contente. J’ai déjà joué au théâtre à Mons, mais c’est mon premier tournage en Belgique. J’en suis ravie parce que je trouve que l’ambiance est super et que les gens sont formidables. Chaque personne est très compétente, quel que soit son poste.

L'interview a aussi été filmée, et ce qui n'apparaît pas dans l'article écrit est en images :

Une découverte du forum des fans créatifs de Kaamelott.

Allociné a publié aujourd'hui l'interview complète que leur a donné Alexandre Astier il y a peu. Au delà de la simple promotion de Kaamelott, il détaille en 5 minutes la façon dont il a voulu faire le Livre VI. Le contraste entre Rome et la Bretagne, la notion du pouvoir qu'a Arthur, celle qu'en a Lancelot, et pourquoi tout fout le camp à Kaamelott.

Repéré par le forum des fans créatifs.

Le site internet d'Europe 1 a organisé une interview avec Alexandre Astier, à l'occasion des sorties DVD - BD de Kaamelott. En 8 minutes, la bande dessinée est longuement évoquée, en tant que produit dérivé. La conversation amène ensuite au jeu vidéo Kaamelott, dont il a été question un moment... On apprend que pour l'instant, aucun projet n'a abouti. Mais Alexandre Astier n'est pas contre, et son idée serait de faire un jeu de bagarre ! Il lance un appel aux éditeurs de jeux vidéos, décrivant la spécificité du jeu par rapport à un Tekken :

Un jeu de baston, avec des Unagis. C'est à dire qu'ils se battent avec des conneries, selon des techniques complètement loufs, mais c'est un vrai jeu sérieux de baston. Si ça intéresse quelqu'un, je suis preneur !

Vendredi dernier, Alexandre Astier était à Paris pour les séances de dédicace du DVD du Livre V de Kaamelott, et du troisième tome de la BD. Tant qu'il était sur la capitale, notre bon roi en a profité pour visiter quelques radios et télévisions, pour parler un peu de ces objets !

À 9h35, il était dans les locaux de France Inter, à l'émission "J'ai mes sources". En 5 minutes, il a expliqué son point de vue sur les produits dérivés, l'écriture de la série, son rapport à l'Histoire et son futur. L'émission entière est disponible 7 jours en podcast sur son site. Si vous ne voulez entendre qu'Alexandre Astier, vous pouvez écouter ce qui sort du petit lecteur, là :

À 19h, autour d'extraits de Kaamelott que les chroniqueurs adooorent, Alexandre Astier répondait aux questions de Morandini à propos du "business de Kaamelott". Il expliquait comment il choisissait les produits dérivés, de son humour, ses guests, de comment la série évolue vers le cinéma... Morandini évoque un budget de 45 millions d'euros (soit autant que pour les 2 volets de Mesrine), ce à quoi Alexandre Astier ne veut pas répondre. Merci au Chevalier du temps qui a envoyé l'interview sur le net :

Mise à jour : désolé, les vidéos ont été supprimées par les ayant-droits...

Enfin, à 20h42, l'émission Showtime de BFM TV diffusait un reportage à propos du Livre V, qui n'a pas échappé à l'oeil de Kaamelottite ! Interview du réalisateur, images de la dédicace, et court extrait du Livre VI sont au programme. Voici l'extrait, monté par wenightfever (et désolé pour le décalage de son et d'image) :

Mise à jour : désolé, les vidéos ont été supprimées par les ayant-droits...

Et ça n'est peut-être pas fini, car Alexandre Astier était ce matin sur Fun radio (pas d'extraits disponibles), et est attendu dans la semaine sur Virgin radio, entre 19 et 20h chez Bruno Guillon et Camille.